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Maëva N.

Actuellement, dans quelle filière êtes-vous et en quelle année ?
Médecine 2ème année

Quelle fac, quelle année, quel numerus clausus ?
Grenoble, 2015/2016, 190.

Votre bac ? Votre spécialité ? Votre mention ?
Bac S, Spécialité SVT, Mention Bien

Obtention de la PACES en primant(e), doublant(e) ou triplant(e) ?
Doublante.

Quel(s) concours avez-vous passé ? Votre classement dans les différentes filières ?
Médecine. S1 = 92ème, 110ème au final (après choix définitif).

Votre niveau au lycée ? Etiez-vous assidu ou dilettante ?
Ça dépendait des périodes. Dans les périodes de flemme, j’étais à 12 de moyenne quand je m’y mettais vraiment, je finissais dans les premiers de la classe. Mais je dirais globalement plutôt assidue.

Lors de votre PACES, habitiez-vous chez vos parents ? Tout(e) seul(e) ? En colocation ?
Toute seule en semaine. Le week-end, je rentrais chez mes parents.

Quelle était la durée de votre trajet fac – habitation ?
5 min en tram (AH JA LA PROXIMITÉ)

Avez-vous trouvé vos repères facilement à la fac ?
La fac n’est pas trop grande donc on trouve facilement ses marques. Et de toute façon, les cours sont sur DVD à Grenbole, on passe les trois quarts du temps chez soi ou à la BU.

Avez-vous travaillé les cours l’été avant votre rentrée en PACES ? Pourquoi ?
J’avais pas vraiment commencé à travailler en bizuth, j’ai regardé les cours vite fait histoire de voir un peu ce qui m’attendait. Mais je voulais quand même profiter de mes vacances avant la prison.

En carré, par contre, j’ai travaillé sur les matières qui m’avaient posé problème comme la physique, les maths et une partie de la chimie (chimie organique). Je travaillais une à deux heures par jour par ci par là, deux à trois fois par semaine entre fin Juillet et mi Août, donc ce n’était pas intensif.

Je voulais avoir un peu d’avance histoire d’être sereine. Puis j’ai véritablement commencé à me mettre à bosser en suivant le rythme, deux semaines avant la rentrée (à Grenoble, c’est très pratique du coup, il suffit de ressortir le DVD), ce que je ne recommande pas forcément, parce que j’ai fait un « burn out » en Octobre. A la limite, commencer une semaine avant, pourquoi pas.

Pendant les vacances, il n’y avait pas un seul jour où je ne pensais pas à l’année qui arrivait (mon frère en rajoutait une couche en sortant des « winter is coming » comme si j’étais pas assez stressée comme ça, enfin bref). Je m’étais rendue malade, du coup je n’avais pas pu profiter correctement de mes vacances. Donc ne faites pas comme moi, ça sert à rien de stresser pendant l’été (vous aurez tout le temps plus tard :p), essayez d’y penser le moins possible.

Pratiquiez-vous une activité physique en PACES ? Si oui, combien de temps/fois par jour/semaine ?
De base, j’aime pas le sport. Les seules fois où j’en faisais c’était au collège/lycée avec ma classe. Donc c’était certainement pas en paces que j’allais m’y mettre :’)
Après, je conseille quand même de garder une activité sportive pour ceux qui ont l’habitude de faire le sport ; arrêtez le sport du jour au lendemain peut avoir un impact sur le moral (et le physique aussi).

Ce n’est absolument pas une perte de temps, au contraire, c’est même bénéfique, bien pour décompresser et de se changer les idées (moi je mangeais h24 mais je conseille pas ça par contre)

Aviez-vous des loisirs ? Des sorties ?
Le nombre de fois où je suis sortie en bizuth se comptaient sur les doigts d’une seule main au premier semestre. 0.0 Et encore, quand je sortais, je culpabilisais graaaaaaaaaave donc au final, je profitais pas tellement.
Par contre, au second semestre, quand j’ai vu mes résultats qui étaient assez mauvais (504ème en médecine), j’ai perdu la motivation et je me suis vachement relâchée donc évidemment, je me suis permise beaucoup de choses du coup.
/!\ Mais ne faites pas ça, je l’ai amèrement regretté au second semestre de mon année de doublante. J’étais vraiment comme une néo-bizuth, en Anatomie et Physiologie, mais surtout en SSH rédactionnelle (qu’est-ce que j’ai détesté cette matière omg, j’en parlerais plus tard) comme en témoigne mon magnifique 0 au concours en primante. J’ai découvert des cours que j’avais pas lu l’année précédente, j’ai beaucoup galéré.
Je n’étais pas du tout sereine, mon stress a décuplé puissance 10 par rapport au S1 doublante (et pourtant j’étais bien classée). J’ai fait des insomnies quelques fois, je faisais des cauchemars où je rêvais que je perdais 300 places, je m’arrachais littéralement les cheveux, bref c’était la merde. Donc continuez de travailler même si ce n’est pas facile quand on sait qu’on reprend. /!\

En carré, par contre, j’ai pu faire beaucoup plus de choses étant donné que je finissais ma semaine rapidement, en ayant revu les cours plusieurs fois et fait le maximum d’exercices et d’annales. Les QCMs, c’est la vie, IL FAUT EN BOUFFER;

Aviez-vous dans votre famille des médecins, dentistes ou pharmaciens ?
Non, mon père est ingénieur et ma mère, infirmière.

Combien d’heures de sommeil aviez-vous par nuit ?
Il me fallait minimum 7 heures de sommeil. Il m’arrivait de faire des nuits plus courtes mais par contre, le lendemain, j’étais morte et peu efficace. Des fois, j’arrivais pas à travailler de la journée donc mieux je dorme bien. Le manque de sommeil (et pas que d’ailleurs) joue énormément sur le moral et amener à « craquer » plus souvent chez la personne fatiguée.

Combien d’heures travailliez-vous par jour ?
Je travaillais au premier semestre de primante en moyenne 13 heures par jour hors révisions et pendant les révisions, ça pouvait monter jusqu’à 16 heures par jour (oui, j’étais une grande malade et en plus c’était archi contre-productif) .
Au second semestre, je n’avais plus de motivation du coup, je travaillais 4-5 heures par jour mais plus pour me donner bonne conscience qu’autre chose. Je me suis réveillée pendant les révisions histoire de limiter la casse x) (j’ai perdu 81 places au final entre les deux semestres)

En doublante, je travaillais moins (10-11 heures en moyenne par jour) mais plus efficacement, en prenant quand il fallait mais des pauses raisonnables, genre 30 minutes après 2 ou 3 heures de travail sérieux, c’est pas 2 heure devant un épisode de GoT ou je ne sais quoi. Des fois, il m’arrivait de prendre une pause d’une heure entière dans l’après-midi parce que j’en avais besoin pour mieux repartir après. N’AYEZ PAS PEUR DE PRENDRE DES F*UCKINGS PAUSES QUAND VOUS LE SENTEZ.

Quelle était votre méthode de travail pour l’apprentissage ?(Soyez le plus précis)
Euh ça dépendait des matières x) Mais déjà, c’est important de savoir le type de mémoire qu’on a (visuelle, auditive, photographique ect..)
Pour ma part, j’ai une mémoire visuelle et photographique (ça m’a beaucoup aidé en Anatomie d’ailleurs). Du coup, j’avais besoin de réécrire dans la plupart des matières, sur une feuille, des débuts de phrases (ou même des mots) et je continuais à réciter la suite dans ma tête, parfois à voix haute mais c’était rare. Je ne recopiais jamais des phrases entières parce que je trouvais que c’était une vraie perte de temps.
Il fallait aussi que mes cours soient synthétiques, propres et bien surlignés. Quand je dis surlignés, je ne parle pas de prendre le premier stabilo qui passe et de tout surlignés comme un dératé, autant prendre un pinceau, ça va plus vite.
J’avais un code couleur, du coup ça donnait, jaune = détails importants, rose = détails TRÈS importants + mots « techniques », orange = exemples, bleu = chiffres, vert = formules. Après chacun fait comme il le sent avec les couleurs qu’il veut mais je conseille de vraiment de faire des codes couleurs .
J’ai vraiment senti la différence entre mon année de primante et celle de doublante, ça m’a permis de mieux me repérer, notamment quand je voulais retourner vérifier quelque chose dans mon cours.

En Anatomie, je me suis achetée une grande ardoise et je redessinais sans relâche les schémas de tête. Pour la SSH rédactionnelle (mon pire cauchemar, ce truc devrait être aboli du globe terrestre), comme c’était 400 diapos environ à apprendre par coeur mot pour mot (mais genre vraiment) bêtement et sans forcément comprendre, je me prenais 2 h par jour dans la journée (soit le matin soit l’après-midi ça dépendait de mon humeur) pour réécrire chaque diapo entièrement.

C’était vraiment chiant et pénible mais vous verrez qu’au final ça se fait. Par contre, ne faites pas d’impasse là dessus. La veille du concours, à une heure du matin, j’ai failli faire l’impasse sur un chapitre que tout le monde disait qu’il tomberait jamais (j’avais déjà vu plusieurs fois ce chapitre mais à ce moment là ce n’était plus très frais) et finalement on est tombés dessus le lendemain ahaha..

AH, surtout essayer de revoir assez régulièrement vos anciens cours, je tenais un agenda où je notais les cours que j’avais vu pendant la journée et si je sentais que je commençais à oublier certains cours, je les reprenais et je notais toujours dans l’agenda quand je reprenais.

Faisiez-vous des fiches ? Si oui comment ?
Je n’avais pas besoin de faire des fiches, ma prépa me les fournissait (je ne sais pas si je peux dire le nom ici alors je vais juste dire qu’elle est TRÈS TRÈS près de la fac et c’est la plus chère de Grenoble, comprendra qui pourra) et elles étaient de très bonnes qualité pour certaines matières au premier semestre (Physique/Biophysique+++, Chimie/Biochimie+++ et Maths/Biostats +++). En HBDD/Biocell, par contre, je conseille de prendre le poly, les profs tapent souvent dans les coins. Après y avait des petits détails qui échappaient mais globalement, tout y était. Et puis, rien ne vous empêche de compléter les fiches!

C’est que j’ai fait pour le second semestre, parce que là, les fiches étaient moins « biens », il manquait pas mal d’informations! Donc ce que je faisais, je regardais les polys une première fois et je complétais mes fiches quand j’estimais que c’était important (certains écoutent le DVD, ça peut être intéressant pour ceux qui ont une mémoire auditive mais je trouve que c’est une perte de temps, surtout quand les profs parlent lentement ou semblent avoir un rhumatisme pour certains). Après les polys, je les rangeais sous mon lit et je n’y touchais plus trop.

En tout cas les fiches de cette prépa m’ont vraiment sauvé la vie et surtout m’ont fait gagner énormément de temps.Je pense qu’il vaut mieux passer moins de temps pour apprendre 92% d’un cours avec des fiches complétées et avoir plus de temps pour bosser d’autres cours que de s’acharner à bosser sur le poly à essayer d’apprendre 99% d’un cours (avec les phrases entière) et avoir moins de temps pour le reste. Et psychologiquement, c’est bien mieux d’avoir des fiches synthétiques qu’un vieux grimoire digne des bibliothèques d’Harry Potter (bon j’exagère mais 300 pages de polys par semaine c’est écœurant BAAAA)

Avez-vous travaillé seul(e) ? En groupe ?
J’ai travaillé seule, à mon rythme, surtout que j’apprenais plutôt vite, par contre ça ne m’empêchait pas d’aider quand on me posait des questions sur les cours.

Travailliez-vous à la bibliothèque de votre université ou chez vous ?
Les deux. D’ailleurs, je me suis rendue compte que j’étais un peu bipolaire sur les bords. Bosser à la BU, avec le bruit, les gens surexcités et stressés tout ça, ça me gênait pas, tranquille au calme. Par contre, quand j’étais chez moi, je ne supportais pas le moindre bruit, personne n’avait le droit d’entrer dans ma chambre sans chaussons, limite s’il ne fallait pas marcher sur la pointe des pieds avec.

Etiez-vous au tutorat de votre fac ou dans une prépa privée ? Pourquoi ? Que recommandez vous ?
Les deux. Et je recommande les deux.

Les tutorats parce que c’est gratuit et que c’est le plus souvent les profs qui font les questions qui sont donc assez représentatives de celles qui pourraient tomber au concours. Ça permet de savoir ce qu’ils attendent et pouvoir ainsi cibler les parties de cours qui sont plus importantes que d’autres.

La prépa (à condition qu’elle soit bien choisie) permet de gagner énormément de temps notamment grâce aux fiches, d’entraîner en proposant plus d’exercices et de concours blancs, d’expliquer ou donner des astuces grâces aux séances. Ce qui est regrettable, c’est qu’elles soient bien trop chères et qu’elles jouent énormément sur le stress des étudiants pour leur pousser à en prendre une.
La prépa n’est pas forcément indispensable, certains s’en sortent largement mieux sans. Mais moi en tout cas, n’étant pas complètement autonome, je ne peux pas nier le fait qu’elle m’ait pas mal servie.

Etiez-vous bien classé aux colles du tutorat et/ou de la prépa privée ?
En bizuth, c’était carrément les montagnes russes. Je pouvais finir dans les 200 premiers comme je pouvais me retrouver dans les tréfonds aux tutos. Je n’allais pas souvent aux concours blancs de ma prépa, mais quand j’y allais, j’étais moyennement classée.

En carré, aux tutos, dans quasi tous les cycles, j’étais dans les 100 premiers au premier semestre puis dans les 200 au deuxième.
A la prépa, au début, j’étais dans le « ventre mou » puis plus ça avançait et plus, je finissais parmi les premiers au premier semestre. Au second semestre, j’allais moins aux concours blancs parce que je ne trouvais plus trop le temps mais globalement, j’étais bien classée.

J’ai eu exactement le même classement aux tutos qu’au vrai concours pour les deux semestres mais la question « les tutos sont-ils représentatifs du concours? » restent quand même à nuancer : généralement, ils sont plutôt représentatifs pour les carrés que pour les bizuth qui peuvent nettement se rattraper pendant les révisions (et j’en connaissais pas mal). Et un bon classement aux tutos ne garantie pas une réussite au concours. Pas mal de gens ont perdu beaucoup de places entre les tutos et le vrai concours. Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers et continuer de bosser dur pendant les révisions et surtout après les résultats des concours du S1 (les déclassements d’ailleurs sont bien plus fréquents qu’on le croit et très impressionnants pour certains, je trouve qu’on en parle pas assez et c’est dommage parce qu’il faut mettre en garde).

Aviez-vous du retard dans vos cours ? Si oui, comment le gériez-vous ?
Je croyais que je n’avais pas de retard en bizuth parce que je terminais mes semaines (à l’arrache certes) mais en fait ma méthode de travail n’était pas bonne, je ne faisais aucun QCMs et surtout je ne revoyais pas les anciens cours une fois les tutos passés et ce, jusqu’aux révisions et ça, c’était une grossière erreur que j’ai biiiien regretté pendant les révisions. Au second semestre, j’avais encore plus de retard suite à ma baisse de motivation.

En carré, j’avais pas de retard, j’avais même pas mal d’avance pour les deux semestres (bon les révisions du second semestre, ça a été une autre histoire)

Quel était votre rythme de travail ?
Assez régulier, intense et soutenu!

Dans quel état d’esprit étiez-vous pour réussir ? Esprit compétition ? Altruiste ?
J’aime bien aider ceux qui en ont besoin même avec ceux dont j’étais pas forcément proche, donc plutôt altruiste. Être en compétition, je trouve ça débile, au final, c’est se mettre la pression tout seul plus qu’autre chose. C’est vraiment triste que certains n’hésitent pas à écraser les autres et ça se dit vouloir devenir médecin. Heureusement ça reste une minorité.

Vous étiez plutôt stressé(e) ou plutôt décontracté(e) ?
En bizuth, mon stress avait atteint des niveaux que je n’avais jamais atteint jusque là et que je n’aurais jamais cru qu’on pouvait atteindre. La veille du concours au premier semestre, c’est même pas que je pissais, je me chiais carrément dessus.

En carré, ça variait énormément selon les journées et même DANS la journée, surtout au second semestre. Des fois, je pouvais commencer la journée avec un « allez c’est parti, on va les défoncer! », puis un « ça vaaaa, j’assimile bien, tranquille » à 10h. L’après-midi, ça se passait moins bien par contre avec « mais je vais jamais arriver à finiiiir » à 16h et ça finissait le plus souvent en une crise de larmes incontrôlée, le tout en position foetale dans le lit à 23h.
Mais globalement, je dirais que j’étais plutôt décontractée. L’année de doublante, je l’ai cent fois mieux vécu que l’année de primante, malgré le stress de la « dernière chance ».

Quelle attitude aviez-vous en cours théorique ? Concentré(e) ou dispersé(e) ?
Je dirais assez concentrée globalement, même si parfois je ne pouvais pas m’empêcher de répondre vite fait à deux ou trois SMS entre deux pages de biochimie.
Mais vers la fin du second semestre, il m’était vraiment difficile de rester concentrée sur mes cours parce que j’en avais marre. J’étais tellement au bout de ma vie que mes pauses, de 30 min initialement, finissaient par durer 2 heures, même pendant les révisions.

Comment preniez-vous vos cours ? Sur ordinateur ? Sur papier ? Avec un dictaphone ?
Tout est sur le DVD et les polys à Grenoble.

Vous serviez-vous des annales pour réviser ?
OUI. C’est important +++

Certains les utilisaient que pendant les révisions mais moi je les utilisais bien avant et en boucle, ce qui m’a permis d’acquérir des automatismes parce que souvent c’est le même genre de questions (je dirais même que c’est les MÊMES questions qui reviennent chaque année), de connaitre le mode « opératoire » de chaque prof, s’il est du genre à poser des questions très précises ou au contraire plutôt générales par exemple.

Comment était organisée votre journée ?
8h = lever, douche, petit dej
8h30-11h30 = boulot
11h30-12h30 = déjeuner
12h30-14h30 = boulot
14h30-15h = pause
15h-17h = boulot
17h-17h30 = goûter
17h30-20h = boulot
20h-21h = diner
21-23h = boulot

ça c’était ce que je voulais appliquer en théorie, c’était vraiment l’idéal pour moi. J’ai pu respecter ce schéma dans les jours les plus favorables (quand je passais pas mes journées à déprimer dans mon lit) en revanche au second semestre, c’était un peu parti en live, surtout pendant les révisions. Vers la fin, j’ai fini par prendre mon repas de midi à 10h et mon goûter de 16h à 14h. Tout était bon pour arrêter de travailler plus tôt, bref c’était le bordel (tmtc emroz).

Quels seraient vos conseils pour les futurs étudiant(e)s en PACES ?
Croyez en vous, personne ne le fera à votre place. Bien sûr que vous allez douter, je dirais même que j’ai vécu 2 ans de doute permanent mais si vous savez que vous en êtes capable, ne laissez personne vous dire le contraire. Rien ne me prédestinait à faire médecine. Dès le CP, on a voulu m’envoyer dans une école spécialisée pour enfants sourds. À la fin de la seconde, le proviseur m’a dit de faire ES puis une école d’infirmière… Ah bon j’en avais pas « les capacités » ? J’en passe et des meilleures. Toute ma vie on a voulu inhiber mes ambitions et me réduire à ma condition de « malentendante » (comprenez par là sourde à 97%), ça ne m’a pas empêché de réussir mon année et de pouvoir aujourd’hui dire avec certitude qu’un jour je serai médecin. Si j’ai pu, vous pouvez.

Qu’est ce qui vous a fait réussir selon vous, par rapport aux autres étudiants ?
Euh.. la détermination, la volonté, la chance. Je sais pas trop en fait ahaha

(Doublant uniquement) Qu’est ce qui a contribué selon vous, à votre redoublement ? Quels enseignements en avez-vous tiré pour in fine, réussir ?
Je pense que je n’avais pas l’habitude de travailler énormément et efficace Je n’avais pas une bonne organisation ni une méthode de travail précises. Je me contentais de faire « à peu près », ce qu’il fallait pour avoir une bonne note en gros. Ça marchait peut-être au lycée mais en paces, ça ne suffit pas. Il faut être rigoureux, chercher à atteindre la perfection, être malin et trouver des astuces et des méthodes pour tenter d’assimiler le maximum d’informations rapidement et bien.

Pour terminer, comment avez-vous trouvé cette première année des études de santé ?
Chiante, douloureuse et pénible. Et je ne crois pas que je la referais.

Que pensez-vous du site www.reussirsante.fr ?
Vraiment intéressant.

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Dimanche 19h en direct : Pré-rentrée PACES on vous dit tout !