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Emilie vient de réussir médecine : « sur mon bureau j’avais accroché un post it « Med2 is calling you ».

Emilie B., en 2ème année de Médecine à Lille nous parle de son parcours et du vécu de sa PACES

Quelle année était votre PACES, quel était son numerus clausus ?

2017 – 2018, 458 en médecine, 90 en odontologie, 40 en sage femme, 205 en pharmacie. Le tout pour 3434 étudiants en début d’année.

Votre bac, votre spécialité et votre mention ?

BAC S, Spécialité Physiques-Chimie, Mention Très bien

Obtention de la PACES en primant(e), doublant(e) ou triplant(e) ?

Doublante

Quel(s) concours avez-vous passé ? Votre classement dans les différentes filières ?

En étant primante : Médecine : 883/1667. En étant doublante : Médecine : 139/1811 et Pharmacie : 44/659

Votre niveau au lycée ? Etiez-vous assidu ou dilettante ?

J’étais plutôt assidue, surtout pour les matières de par cœur (histoire, géographie, …). Pour les matières scientifiques je refaisais les exercices et des brouillons de révisions.

Lors de votre PACES, habitiez-vous chez vos parents ? Tout(e) seul(e) ? En colocation ?

J’habitais chez mes parents. On fait économie de la préparation du repas, de la lessive !

Quelle était la durée de votre trajet fac – habitation ?

30 minutes de train et 15 minutes à pieds (sauf quand je prenais le métro, ce qui me faisait économiser 5 minutes)

Avez-vous trouvé vos repères facilement à la fac ?

Avant d’entrer en PACES j’ai eu l’occasion d’assister à la journée portes-ouvertes de la faculté alors que j’étais en première. J’ai pu avoir un aperçu des lieux.
Le premier jour de cours j’étais un peu perdue pour trouver mon amphi (ils sont proches l’un de l’autre mais il y avait beaucoup de monde !). Heureusement, il y avait des personnes accessibles qui nous ont orientés.
Mais globalement, c’était assez facile de trouver les salles d’ED, la BU (bibliothèque universitaire), et le RU (restaurant universitaire) qui est juste à côté de la fac.
Dans le meilleur des cas il faut suivre la foule pour atterrir à destination ;)

Avez-vous travaillé les cours l’été avant votre rentrée en PACES ? Pourquoi ?

La première année j’avais acheté quelques ouvrages pour travailler un peu la chimie, la biologie, et la physique. Honnêtement, ces livres ne m’ont pas beaucoup servis car les cours sont assez différents selon les facs. Cependant, j’ai pu avoir un aperçu du programme car même si les cours sont différents, le programme reste globalement le même.
La deuxième année, j’ai commencé à travailler le premier août. Je me suis donnée 10 jours pour lire le livre au programme pour les sciences humaines (beaucoup d’étudiants négligent la lecture du livre). Puis je revoyais aussi les premiers cours (mais sans trop en faire) de chimie, physiques et un peu d’anatomie, histoire de revoir les bases.

Pratiquiez-vous une activité physique en PACES ? Si oui, combien de temps/fois par jour/semaine ?

Je ne pratiquais pas d’activités physiques en première année bien que la faculté « nous oblige » à faire 20 heures de sport dans l’enceinte de la fac. Pour moi cela me paraissait inconcevable en plus de tous les cours. Je m’accordais quand même parfois 30 à 45 minutes de VTT surtout pendant les semaines de révisions avant les épreuves, histoire de prendre un peu l’air !
Néanmoins tous les jours, je marchais 30 à 40 min pour aller à la fac et en revenir. On peut peut être considéré cela comme de l’exercice ahah !
Mais si vous avez l’occasion de faire du sport, faites en pour relâcher la pression.

Aviez-vous des loisirs ? Des sorties ?

Je n’en avais pas vraiment car j’étais surtout axée sur les études. Je m’accordais parfois des temps de pause plus importants, un cinéma de temps en temps, un peu de temps avec ma famille, ou encore je regardais un film ou un épisode de série. Généralement mes amis ne sortaient pas non plus car on était tous dans le même bateau.

Aviez-vous dans votre famille des médecins, dentistes ou pharmaciens ?

Personne dans ma famille n’est dentiste, ni médecin, ni pharmacien. En revanche, j’ai une bonne équipe d’infirmiers ! Ma maman, ses deux frères l’étaient aussi, deux cousines, un cousin ainsi que sa femme et j’en passe. Ça fait un beau petit monde !
Ma marraine est aussi en quelque sorte dans le domaine de la « santé ». Elle est ingénieure et s’occupe de la vérification de la qualité des dispositifs médicaux.

Combien d’heures de sommeil aviez-vous par nuit ?

En semaine, je dormais généralement 7 à 8 heures par nuit.
Le week-end je dormais un peu plus : 9 voire 10 heures.
Les deux, trois semaines avant les partiels, mon temps de sommeil variait entre 6 et 7 heures, même le week-end (attention à bien dormir les quelques jours précédents les partiels).
Il m’arrivait, sous le poids de la fatigue accumulée, de dormir 10 à 11 heures par nuit.

Combien d’heures travailliez-vous par jour ?

Au premier quadrimestre, le rythme était assez soutenu. 3 mois et demi de cours, pour 5 jours de « révisions » (entre guillemets parce que finalement on est toujours en révisions…). Les cours sont longs, parfois compliqués à assimiler. Je travaillais 3h30 le matin, et j’avais cours l’après midi (4h) et 2h30 le soir en semaine. Le week end, je travaillais 9 à 10h.

Au second quad, on avait 3 mois et demi de cours et 1 mois de révisions.
J’allais en cours le matin et je travaillais l’après midi de 13h à 18h (avec une pause à 16h30) puis chez moi le soir jusque 21h. Le week-end, je travaillais 9 à 10h le samedi, et le dimanche j’arrêtais de réviser vers 15h, pour pouvoir profiter de la fin de semaine.

Les durées indiquées pour les cours sont subjectives car je n’allais pas à tous les cours (soit environ 5 à 6 heures de cours par semaine sur 16). J’allais principalement en anatomie et en sciences humaines au premier quad et en sciences humaines et en Spé médecine au second quad.

En période de révisions (2 à 3 semaines avant les partiels), je faisais des journées de 15h (voir plus ='( ) avec des pauses de 30 minutes pour manger et une à 16h30.

Quelle était votre méthode de travail pour l’apprentissage ?

Pour les sciences humaines (UE7) j’apprenais par cœur et je récitais les cours à mes parents. Ça prenait du temps mais ça me rassurait dans un sens.
Pour la chimie (UE1), les statistiques (UE4) et la physique (UE3) je revoyais le cours, puis je faisais des annales car ce sont des matières avec calculs (hormis l’UE1 au second quad).
Pour la biologie (UE2) et la pharmacologie (UE6) j’apprenais le cours, je répétais certaines phrases plusieurs fois dans ma tête, j’écrivais sur un papier à côté les phrases essentielles. Je faisais les QCM 2 ou 3 jours après. C’est beaucoup mieux pour vérifier ses connaissances car les faire juste après avoir revu le cours n’est pas très objectif.
En anatomie, je voyais plusieurs fois le cours avant de faire les QCM. Généralement les items sont « faciles », mais il y a des pièges qui reviennent souvent. C’est important d’avoir un cours complet et des schémas bien faits pour pouvoir tout visualiser !
Parfois, en allant à la gare, on se posait des questions avec des amis. Ça permettait d’aller rechercher les connaissances et de les sortir à n’importe quel moment.

Je ne fonctionnais pas – comme vous pourrez le voir dans d’autres témoignages – avec la méthode des J pour apprendre les cours.
En revanche, j’avais confectionné des fiches (idée trouver sur un réseau social) où j’écrivais le nom de chaque cours. A côté je dessinais un certain nombre de ronds. Une fois qu’un cours étai revu, je coloriais un rond en fonction de comment je savais ce cours (vert foncé : très bien, vert clair : détails à revoir, orange : moyen, rouge : non su). Je faisais pareil pour les QCM et j’utilisais les couleurs en fonction des notes que j’avais (vert foncé pour une note moyenne supérieure à 16 par exemple).

Faisiez-vous des fiches ? Si oui comment ?

La plupart du temps, j’écrivais des phrases que j’étais susceptible d’oublier sur des post-it ou dans un espace vierge de la fiche de cours.
Je faisais certaines fiches :
– En physique avec les différentes formules,
– En chimie organique pour les réactions,
– En biologie avec les schémas de cellules (différentes selon les tissus) car cela permet de retenir la structure plus facilement qu’apprendre un gros pavé,
– En anatomie pour les innervations, vascularisations et fonctions de muscles.
– Pour les cours que j’avais peu vus, afin de retenir l’essentiel et les informations qui revenaient souvent en QCM comme en biochimie ou en radioactivité.

Avez-vous travaillé seul(e) ? En groupe ?

Seule et en groupe.
En fait, mes amis et moi formions le groupe de la « Team BU ». On était sur la même table à la BU et on travaillait. Ainsi, on pouvait se demander de l’aide l’un l’autre ! C’était vraiment super ! Cela apporte un soutien moral et permet aussi d’être efficace ! Parfois on réservait une salle, et l’un d’entre nous qui avait mieux compris une partie de cours l’expliquait aux autres (notamment en physique).
Chez moi, je travaillais aussi avec l’aide des Working Session (principe inventé par DrMus). On est un peu plus de 1000 étudiants toutes filières confondues à utiliser les WS pour travailler. Cela apporte un réel soutien moral et on peut poser de nombreuses questions de cours qu’on ne comprend pas, pour avoir l’avis des étudiants d’autres facs ou de la même fac que nous. De plus, on a accès à des lives avec d’autres étudiants, c’est un peu comme une BU virtuelle.

Travailliez-vous à la bibliothèque de votre université ou chez vous ?

La première année, je travaillais le plus souvent chez moi.
La deuxième année, j’étais toujours en BU sauf le week-end ou les jours où je n’avais pas besoin de me rendre à la fac.
J’étais mieux concentrée à la BU que chez moi. C’est plus encourageant de voir du monde travailler autour de soi, qu’être seul dans sa chambre.
Je pouvais aussi directement poser une question à mes amis en cas de besoin.

Etiez-vous au tutorat de votre fac ou dans une prépa privée ? Pourquoi ? Que recommandez vous ?

En tant que primante j’étais inscrite au tutorat. Heureusement d’ailleurs car comme je faisais peu de QCM, sans le tutorat je ne saurais même pas le genre de questions que les profs posaient. Le tutorat proposait de l’aide en chimie au premier quad et en physiques aux premier et second quad.

En tant que doublante, j’ai intégré une prépa privée. Je savais que ça me mettrait la pression comme au lycée et que ça m’obligerait à bosser les matières dans les temps et ne pas avoir de retard. La prépa proposait un forfait spécial pour les doublants : Nous avions accès aux fiches de cours actualisées et à des concours blancs toutes les semaines. Ça m’était vraiment bénéfique. Les QCM étaient parfois un peu durs, mais au moins ils exploraient la totalité du cours dans les moindres détails !

Accéder à une prépa privée n’est pas toujours facile car elles sont assez chères. De plus en plus d’étudiants en disposent d’une et comme mon tuteur de tutorat le disait en première année, cela devient handicapant de ne pas en avoir. Cependant, on peut très bien s’en sortir sans ! Une amie est passée primante, dans le top 20 et n’avait pourtant pas de prépa, juste le tutorat. Alors tout est possible !
Je recommande donc au minimum d’assister aux séances de tutorat et à certains ED de la fac (réalisés par les profs et parfois corrigés par eux mêmes).

Etiez-vous bien classé aux colles du tutorat et/ou de la prépa privée ?

La première année au tutorat j’étais souvent dans la première moitié du classement. On était environ 1000 soit un tiers de la promo.
La deuxième année, à la prépa j’étais dans le premier tiers à chaque concours pour le premier quadrimestre. Au second quad, mon niveau avait un peu augmenté et je faisais souvent les TOP 50. J’étais plutôt satisfaite de ces classements et ça me donnait envie d’en avoir encore de meilleurs. Malheureusement, le classement avait tendance à être moins bon lorsque l’on approchait du concours et je perdais un peu de confiance.

Aviez-vous du retard dans vos cours ? Si oui, comment le gériez-vous ?

La première année était une C.A.T.A.S.T.R.O.P.H.E niveau organisation. Au début de l’année, j’ai un peu pris la confiance, les premiers cours n’étaient pas trop difficiles. Puis sont venus les gros cours d’anatomie : Les marathons. 4h d’anatomie d’affilée. Il m’a fallu 1 mois avant de commencer à apprendre un cours sur l’ostéologie des vertèbres. En arrivant au concours, il y a beaucoup de cours que je maîtrisais mal. J’avais complètement négligé la fin des programmes et les gros cours imbuvables.

La deuxième année, j’étais mieux organisée, et heureusement. Il n’ y a que quelques cours que je ne maîtrisais pas. Tout savoir – et tout savoir faire – est quasiment impossible, nous ne sommes pas des machines.
Si j’avais du retard, je le rattrapais le week-end. C’était les points les plus importants à faire avant de revoir les autres cours. Les cours appris en retard étaient revus la semaine suivante pour rafraîchir les connaissances.

Quel était votre rythme de travail ?

Le rythme de travail était assez soutenu.
Bien évidemment, on n’est pas à l’abri d’un coup de mou, surtout lors de la deuxième année : on se décourage, on se dit qu’on ne va pas y arriver, qu’on a laissé filer notre dernière chance. Le travail devient alors moins efficace.
Les cours du jour étaient révisés le jour même (quand j’étais du matin) voir le lendemain (quand j’étais de l’après-midi) ou le sur-lendemain pour ne pas prendre trop de retard et garder un bon rythme.
Je revoyais les cours le plus fréquemment possible pour ne pas oublier les petits détails.

Dans quel état d’esprit étiez-vous pour réussir ? Esprit compétition ? Altruiste ?

Les deux à vrai dire !

J’essayais de pousser vers le haut mes amis, de les encourager, de donner des conseils. Ça m’arrivait même d’envoyer à une amie des – ce que j’appelle – « Rappels time ». Ce sont des petites notes importantes que j’envoyais à n’importe quel moment de la journée. Par exemple, il y en avait un pour les nerfs crâniens et leur fonction d’innervation.

D’autre part je voulais ma place et il était inconcevable que je la cède ! Beaucoup sont dans cet état d’esprit. Après, le fait d’en être à son deuxième round avec Mister PACES fait que l’on est plus déterminé que jamais.

Vous étiez plutôt stressé(e) ou plutôt décontracté(e) ?

Je suis d’un naturel anxieux. Cela ne s’est pas arrangé avec la PACES.
La première année, j’étais très mal organisée, ce qui fait que je n’ai pas pu arriver au concours prête comme j’aurais voulu l’être. J’ai toujours eu peur « du syndrome de la page blanche », donc ça entraînait un stress supplémentaire.
La deuxième année j’étais aussi stressée mais pour différentes raisons : C’était la deuxième et dernière chance, il ne fallait donc pas se louper. Principalement au second quad j’ai accumulé stress et fatigue qui ont eu des répercussions physiques (troubles hormonaux, faiblesse), et psychique (déprime).

Quelle attitude aviez-vous en cours théorique ? Concentré(e) ou dispersé(e) ?

Cette année, quand j’allais en cours, j’essayais d’être le plus concentrée possible, sinon ça ne servait à rien d’y aller. Aller en cours, c’est déjà saisir une partie de l’information et c’est donc déjà avoir accompli une partie du travail, donc il faut écouter au maximum. Ecouter, c’est vraiment un plus, car beaucoup de personnes s’endorment en amphi ou passent l’heure de cours sur leur téléphone, ou à jouer au solitaire sur ordinateur (choses vues). C’est vraiment un point essentiel qui permet de gagner des places.

De plus, en étant concentré, on peut marquer un maximum d’éléments importants du cours surtout en sciences humaines (où finalement chaque mot, mot clé, idée compte).

Beaucoup de personnes sont également dispersées car elles suivent sur les cours de l’année précédente à l’aide des fiches de la corpo ou de la prépa. je pense néanmoins qu’il faut rester concentrée car chaque année certains professeurs modifient un peu le contenu de leur cours.

Comment preniez-vous vos cours ? Sur ordinateur ? Sur papier ? Avec un dictaphone ?

Je prenais mes cours sur ordinateur. La première année j’utilisais un dictaphone? J’ai vite appris à ne plus l’utiliser car j’écrivais assez vite au clavier pour ne pas manquer grand chose du cours. S’il manquait quelques infos, on faisait le point avec des amis.
Pour certains cours, les professeurs mettaient des diaporamas incomplets (à compléter) sur une plateforme et accessibles à tous les étudiants. On pouvait ainsi mieux suivre le cours et ne pas recopier toute la diapo.
Enfin, il est plus intéressant de prendre les cours de biochimie et chimie organique sur papier car les professeurs mettent beaucoup de schémas explicatifs au tableau qui sont utiles à la compréhension du cours. C’est plus agréable d’apprendre un cours avec des schémas et bien structurés qu’un gros bloc de lignes non concret.

Vous serviez-vous des annales pour réviser ?

Les annales sont absolument indispensables pour réussir ! Il est impensable d’arriver au concours sans n’avoir jamais ouvert un livre d’annales.
Les annales permettent d’avoir une idée des questions que posent les professeurs et d’anticiper les pièges. De plus certaines questions ou thèmes sont redondants, ce qui permet de gagner des points en sachant répondre rapidement.
Les annales permettent de capter les subtilités de chaque item (manière dont il est formulé par exemple).
Très importantes aussi pour les matières où il y a des calculs : Cela permet d’acquérir la méthode et de s’entraîner pour pouvoir répondre plus rapidement le jour de l’examen.
J’ai commis la grave erreur de faire peu de QCM en étant primante, alors ne la reproduisez pas !

Comment était organisée votre journée ?

Au premier quadrimestre

5h45 : Réveil, petit déj’, préparation
7h00 – 7h45 : Transport (train) et route à pied jusqu’à la fac.
8h00 – 11h30 : Travail en BU
11h30 – 13h30 : Pause déjeuné (+ retour en BU vers 12h45 avant d’aller en cours)
13h30 – 18h00 : Cours en amphi (uniquement Sciences humaines et Anatomie en deuxième année)
18h00 – 19h00 : Transport (J’en profitais pour remettre mes cours en forme)
19h00 – 20h30 : Repas
20h30 – 22h00 : Travail (avec la WS)

Le week-end, je restais chez moi et je me levais un peu plus tard. Mes heures de travail sont décrites dans les questions précédentes.

Au second quadrimestre

5h45 : Réveil, petit déj’, préparation
7h00 – 7h45 : Transport (train) et route à pied jusqu’à la fac.
8h00 – 11h30 : Cours en amphi (uniquement Sciences humaines et la spé)
11h30 – 12h30 : Pause déjeuné
12h30 – 18h00 : Travail en BU (pause café à 13h00 (environ 10 min) et pause à 16h30)
18h00 – 19h00 : Transport (J’en profitais pour remettre mes cours en forme)
19h00 – 20h30 : Repas
20h30 – 22h00 : Travail

Quels seraient vos conseils pour les futurs étudiant(e)s en PACES ?

Toujours garder son objectif en tête : Sur mon bureau j’avais accroché un post it « Med2 is calling you ». Une amie m’a également fait un post-it avec comme inscription « Courage ma petite future P2 »
Penser à faire des pauses : S’aérer l’esprit permet de mieux assimiler les connaissances. Si pas de pauses, au bout d’un moment l’apprentissage sera de moins bonne qualité et vous voudrez terminer plus vite.
Ne pas hésiter à parler de son ressenti à un tuteur ou un membre de son entourage car ça fait du bien d’extérioriser ce que l’on a sur le cœur durant cette année très difficile.
Avoir une bonne qualité de vie : Bien dormir, bien manger.
Essayer de faire un peu de sport (ne pas faire comme moi ahah) : Si vous avez la possibilité, vraiment faites le ! Ça soulage !
Commencer tôt à faire les annales et pas un mois avant les examens : Vous serez mieux préparer ! + Faire une liste de toutes vos erreurs aux QCM.
Ne pas écouter les autres : Vous travaillez pour vous. (J’ai des connaissances qui étaient sûres d’elles et qui se sont retrouvées sans rien en fin d’année.). La plupart du temps vous vous stressez par rapport au travail des autres et vous êtes moins efficaces sur le vôtre.

Qu’est ce qui vous a fait réussir selon vous, par rapport aux autres étudiants ?

Petit plus cette année et qui est vraiment bénéfique : J’ai arrêté de procrastiner (remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même). La première année, la procrastination me faisait accumuler beaucoup de retard. Au final, je me noyais dans tous ces cours, pas encore sus (et comme je ne suis pas une championne du bassin, je me suis laissée emporter par le torrent).
Ainsi, la deuxième année, je n’ai pas refait cette erreur. De plus mon organisation était plus carrée (sauf à l’approche des exams où le sol de ma chambre était jonché de cours en tout genre). Etre organisé permet de ne pas chercher pendant 1h après un cours, c’est vraiment une perte de temps.
J’ajoute aussi que souvent, en BU, on voit beaucoup d’étudiants qui passent leur temps sur leur téléphone. L’idéal est de mettre le mode avion, de l’éteindre, ou encore le donner à un ami pour ne pas être tenté (ça marche).

(Doublant uniquement) Qu’est ce qui a contribué selon vous, à votre redoublement ? Quels enseignements en avez-vous tiré pour in fine, réussir ?

– Manque d’organisation évident la première année qui entraînait du retard : Je me suis arrangée la deuxième année pour être mieux organisée et prendre moins de retard (stop à la procrastination).
– Je suis partie trop sereine « ça doit pas être aussi difficile qu’ils le disent »
– Je ne me suis pas entourée assez tôt. Dès la Terminale il était clair dans ma tête que j’aurais l’esprit de compétition et que je resterais dans mon coin : Grave erreur, le soutien que l’on peut trouver auprès de ces amis est un élément de réussite selon moi.
– Je ne dormais pas toujours bien et donc le lendemain c’était pas le top pour les cours et j’oubliais des infos : Une bonne hygiène de vie, c’est important ! Ne pas négligez le sommeil, les repas et les quelques temps de pause !

Pour terminer, comment avez-vous trouvé cette première année des études de santé ?

J’ai un avis assez ambivalent sur la question.

D’une part je trouvais cela d’abord abominable :
– La première fois que je suis entrée en amphi, certains doublants étaient super bruyants et ne manquaient pas une occasion pour afficher les petits primants que nous étions ahah.
– Il y avait une tonne de cours à ingurgiter, ça me paraissait tout bonnement impossible.
– Certaines matières que j’aimais bien au lycée, m’ont un peu dégoutée en fac (comme la physique)
– Nous ne sommes pas assez préparés à une telle année. On sort tout juste du lycée et on entre dans un environnement oppressant.

D’autre part, c’est vraiment une aventure qui se termine. En deux ans j’ai fais des connaissances inoubliables. A la première rentrée j’avais trouvée une doublante à qui je pouvais poser des questions si j’avais un doute ou que je ne savais pas quelque chose. Elle a été très sympa de m’orienter et de s’occuper de moi. J’étais également là pour elle parfois pour lui remonter le moral. La rentrée suivante, j’ai repris le flambeau en m’occupant également d’un nouvel arrivant et en lui donnant des conseils. C’est tellement agréable de l’avoir vu réussir !
Puis je remercie également tous mes amis d’avoir été là pendant ces 2 ans et encore plus la dernière année où nous étions réellement soudés.

Je ressors de ces deux années, changée, grandie et victorieuse. Sur mon pull de promo, on peut également lire « You did not come this far to walk away without the victory ».
Comme quoi, avec de la détermination, de la motivation, et du soutien, on peut accomplir de grandes choses. N’abandonnez jamais, le succès est à bout de bras.

Que pensez-vous du site www.reussirsante.fr ?

Je viens ici pour voir les témoignages de chaque année de ma faculté depuis que je suis en Première S. Ça m’a permis de me faire une idée de ce que l’on attendait de moi et quels étaient les vécus de ces personnes lors de cette année difficile.
Je recommande :)

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Dimanche 19h en direct : Pré-rentrée PACES on vous dit tout !